Aujourd’hui, à 60 ans d’existence intense au cœur de New York, CHERRY VANILLA a connu des sommets et des chutes libres. Successivement actrice, Dj, égérie de Andy Warhol, punk rockeuse produit par RCA, poète, pornographe, publicitaire pour David Bowie, pionnière de phone sex, elle a livré tout ce qu’elle avait à donner, son amour de la musique, de la littérature et du sexe. Elle a brisé les barrières au nom d’une liberté qui eut ses revers.Par naïveté, par générosité, par goût de l’instantanéité, parce que c’est sa vérité, elle est une icône du don ultime de soi, cela me fascine en ces temps extrêmes de recherche de la maîtrise sur le temps et le corps. Son parcours dans l’excès avec orgies, argent, pouvoir et romance révèle une existence et une période. CHERRY VANILLA, surnommée «the beatnick madonna», s’est incarnée dans les années 60 et représente un contrepoint vif aux années 2008 matérialistes, de consensus et de maîtrise de soi. Il ne s’agit pas d’un projet nostalgique mais d’un retour aux 60’s à travers un destin pour poser plastiquement les questions du souffle, du désir, de la liberté et d’une culture alternative qui historiquement compte.
cf. « Lick Me » by Cherry Vanilla, ses mémoires.

62 x 66,22 cm
Printed on Canvas.
Mounted on a frame.

Video sur demande @chrystel.egal@me.com